Achuh, jeune camerounais de 14 ans natif de Anyajua, dans le Boyo a brutalement vu sa vie bouleversée en Janvier 2022 lors de la disparition de ses parents suite à une attaque des individus non identifiés dans son village. Le récit de son histoire
Originaire dans la localité de Anyajua, département de Boyo, région du Nord-Ouest le Jeune Achuh 14 ans a vu son destin basculer en Janvier 2022, lorsque des assaillants ont envahi son village. Il s’est enfui laissant derrière lui ses parents qui, avaient eux aussi pris la fuite ou alors peri dans le pire des cas après avoir vu des individus non identifiés mettre le feu dans leur domicile. Tout le village avait été détruit. Certains villageois ont même perdu la vie. Selon certains témoins ayant requis l’anonymat, ces individus non identifiés étaient étrangers à la localité. Ils reprochaient les villageois de collaborer avec les forces de défense et de sécurité
Le jeune garçon entrepritalors avec ceux avec qui il s’était en fui de s’éloigner de la localité. Si le groupe de survie de circonstance s’était formé il était constant que chacun devait se débrouiller comme il pouvait pour survivre dans la jungle. Au bout de plusieurs jours, vivant de la pitié des âmes généreuses Achuh arrive à Bamenda. Ne connaissant pas la ville et n’ayant pas de la famille dans la capitale régionale du Nord-Ouest, il restera dans la gare routière qui convoie les passagers pour Yaoundé. Achuh très fatigué va néanmoins se rapprocher de plusieurs personnes qui vont lui donner quelques billets pour se nourrir. Puis un dernier se rapproche de lui et lui demande son histoire. Très vite, M. Mbuh va décider de l’amener avec lui. Un peu réticent au début car Achuh avait espoir de retrouver ses parents à Bamenda mais le jeune garçon ne pouvait perdre cette opportunité. Après plusieurs heures de voyage Achu va finir sa course à Yaoundé dans l’arrondissement de Yaoundé 6 au quartier Mewoulou ou une forte communauté de déplacés internes ont élu domicile.
Achuh inscrit a FROM 4 en 2021 n’a pas terminé cette année scolaire. Même celle qui vient de s’écouler. Comme lui, plusieurs enfants et jeunes sont dans cette situation. Ils ont l’impression d’être abandonnées à eux-même . Nous avons le devoir de leur donner espoir et de ne pas briser leur rêve. Achu comme les 150 enfants recensées a Mewoulou doivent regagner les classes cette année. Faisons quelque chose pour ces enfants qui souffrent sous nos yeux.